jeudi 26 juin 2008

Le hasard et le Bon Dieu

"Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito."
(Albert Einstein / 1879-1955)


J’espère que vous avez bien cliqué sur le lien précédent: Tout comprendre sur la création . Ça valait le détour. J’espère aussi que vous avez bien saisi le message. Sinon, laissez-moi vous expliquer. Permettez-moi de vous raconter une histoire vraie. Je sais qu’elle est vraie parce que c’est mon curé qui me l’a racontée. Il l’a fait dans son sermon à la messe du dimanche.

Les changements climatiques avaient fait des ravages en Beauce. La nature était déchainée. Les rues avaient vite fait de se transformer en rivières et tout le monde courait pour fuir le danger, la colère de Dieu, comme disaient certains. Les autos s’engouffraient, les piétons s’accrochaient et les plus chanceux se sauvaient en chaloupe.



Mais Joe, le plus intrépide et le plus croyant de tous, se dirigea droit vers l’église à la nage. Il monta les marches du parvis jusqu’en haut. L’eau montait aussi les marches. Elle arriva au pied de la dernière marche. En quelques instants, Joe se trouva assis dans l’eau. Une chaloupe s’approcha et un inconnu cria : «Hé Joe, reste pas là. Viens vite dans la chaloupe! Tu vas te noyer» Joe leva la tête et répondit : « Jamais de la vie. J’ai foi en Dieu. Il me sauvera». L’inconnu eut beau supplier Joe, tenter de lui faire entendre raison, rien n’y fit. Alors l’homme repartit seul avec sa chaloupe.


L’eau continuait de monter, monter, monter. Joe en avait maintenant jusqu’au thorax. C’est à ce moment qu’il vit une 2è chaloupe s’approcher. Un inconnu l’invita à venir à bord. Jules réaffirma sa foi en Dieu : « Je mets mon sort entre les mains de Dieu. Il ne peut rien m’arriver, il me sauvera», témoigna-t-il.

Mais la foi de Joe n’empêcha pas l’eau de continuer à monter. L’eau lui chatouillait maintenant le dessous des narines. Il retenait son souffle lorsqu’une 3è chaloupe apparut. L’inconnu cria à Joe, avec plus de convictions, qu’il fallait d’urgence monter à bord de la chaloupe. Il gesticula, insista, marmonna. Joe joignit les mains, les leva au Ciel comme pour faire une ultime prière. Mais il mourut noyé quelques instants plus tard au milieu des glou-glous.

Joe arriva au ciel en simonac, pour ne pas dire en sacramant. Aussitôt arrivé au ciel, il demanda à voir Dieu. Il le vit. Joe dit à Dieu qu’il était insulté de voir qu’il avait lui avait fait confiance et qu’il s’était noyé quand même.

Alors Dieu, toujours calme comme Stephen Harper dit : « Ecoute ben Joe, je t’ai envoyé trois chaloupes. Qu’est-ce que tu voulais que je fasse de plus? »


La morale de cette histoire : si, par hasard vous voyez une chaloupe, prenez-là.

vendredi 20 juin 2008

Hasard, jeux, loteries

Un petit mot m'a été envoyé par courriel de la part d'une de mes connaissances des plus sympathiques. J'ai été ravi de l'information. J'ai donc eu le goût de le partager, pour votre plus grand plaisir.


" Bonsoir M. Jackss (le roi) ...

Merci de me faire connaître ton blogue, tu es un heureux hasard et j'ai eu du plaisir à lire les mots de Zoreilles.
Intéressant comme tout.
Voilà j'ai trouvé ceci et je t'en fait part, je prends une chance,
C-Line
HASARD.
Sens et histoire


Tombé d'un cornet à dés dans la Palestine du Xllle siècle où musulmans et chrétiens s'affrontaient, le hasard a conquis l'Occident. Il vient de l'arabe az-zahr, jeu de dés, qui signifient aussi fleur, car les dés avaient une fleur sur l'une de leurs faces.
Le hasard est donc un événement complètement aléatoire, dont la cause est considérée comme inexplicable et soumise à la loi des probabilités ( les jeux de hasard: la roulette, le baccara, la loterie....) Par extension, le hasard est ce qu'on ne peut prévoir.
Le terme prit au Moyen Âge le sens de risque, que l'on retrouve dans le verbe hasarder et se hasarder (risquer, se risquer à), et l'adjectif hasardeux. " Mettre en hasard ". c'était " mettre en danger ".Mais le hasard a perdu son aspect dangereux pour devenir un événement dû à des circonstances imprévues ( les " hasards de la vie ").
Les hasards sont aussi un terme technique qui, au golf, désigne les obstacles naturels

Le hasard sonne

La servitude. C'est ça le téléphone. Il sonne : tu accours. Ou bien tu n'accours pas, mais tu te ronges les sangs de regrets ou de curiosité insatisfaite.
[Gabrielle Roy]


Curieusement, j'ai toujours dit que j'aimerais me passer d'un téléphone. Je n'ai pas de cellulaire. Le téléphone, c'est souvent un instrument du hasard. Tout le programme de la journée risque d'être changé par le téléphone.

Mes plans ont souvent été royalement changés par le hasard. J'aurais pu continuer ma route sans remords. J'ai plutôt souvent changé de route. Ai-je des regrets ou des remords ? Je vous ai promis d'y répondre dans un prochain message. Vous comprendrez cependant qu'il me faut d'abord mettre la table.